Depuis toujours, les collages de Claude Marchat, qui semblent de prime abord abstraits, cachent des fragments de corps. Hasard ? Sans doute. Mais un hasard inséparable de ce sujet particulier qu’est le visage. Les formes sont construites ou éclatés, penchés, parfois flottant, toujours équilibrés, jamais figés. Ce n’est qu’en se rapprochant que l’on commence à distinguer des visages qui se détachent, traversés par des éclats de couleurs qui se chevauchent à la surface. Dans un monde où les attentes, les joies, les frustrations, les craintes prennent toujours la forme d’un visage, dans un univers où le visage condense tous nos affects, cette forme parmi les formes semble surgir presque spontanément de partout.
Télécharger le dossier de presse