« Pichets ou brocs, coupes ou compotiers, bouteilles et autres pots… Manifestement, Annie Lacour ne fait rien comme tout le monde. Après avoir visité la basse-cour et ses poules, elle s’attaque à l’univers domestique et à ses ustensiles. Choix surprenant, car, on le sait, c’est la peinture qui a pris en charge la nature morte et ses objets plus ou moins anodins. Selon l’historien de l’art américain Meyer Schapiro « La nature morte est composée d’objets artificiels ou naturels que l’homme s’approprie pour son usage ou son plaisir ; plus petits que nous et à portée de notre main, ces objets doivent leur existence et leur emplacement à la volonté et à l’intervention de l’homme. Faits et utilisés par lui, ils nous communiquent le sentiment qu’a l’homme de son pouvoir sur les choses ».[…]
«La cuisine sculpturale», Itzhak Goldberg, juin 2019.
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