Sans crier gare un personnage s’invite dans l’univers de Marc Ronet. Fait surprenant car l’artiste ne s’occupe que très rarement des êtres vivants, se concentrant essentiellement sur les paysages, les natures mortes et à ce que l’on peut nommer, faute de mieux, les lieux. Tout laisse à penser que dans ce monde où règne le silence, les bruits ne sont pas les bienvenus. Précisons toutefois que cette présence inhabituelle reste très discrète, le « personnage » en question est un oiseau. Et encore, un oiseau à peine visible, un triangle ou une courbe suspendue sur un fond bleu.[…]
«Lieux de peinture», Itzhak Goldberg, juin 2019.
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